"En juin 1992, Al Gore a présidé
à Rio de Janeiro la délégation américaine
qui participait à la Conférence mondiale sur l'Environnement.
Il venait de publier "Earth in the balance : ecology and the human
spirit", ouvrage dans lequel il proposait "un
plan Marshall qui se chargerait à l'échelle mondiale d'une
redistribution globale des moyens industriels et d'un contrôle drastique
des naissances". [...]
Il se détache des textes et des documents produits en juin 1992
que la manoeuvre en cours depuis qu'Al Gore parcourt la planète
pour répandre ses thèses est d'inspiration socialiste. Comme
disait en 1991 son compère Lester Brown : "La bataille pour
sauver la planète va remplacer celle de l'idéologie, comme
thème générateur d'un Nouvel Ordre mondial".[...]
Al Gore tentera-t-il en 2008 un second essai pour accéder à
la présidence des États-Unis ? .... Il dit préférer
soutenir le projet de l'
"instauration d'une gouvernance écologique mondiale, teintée
d'une spiritualité globale".
Michel Janva
C'est aussi un pollueur.
avec une
très forte empreinte écologique.
Al Gore s'inscrit donc dans dans la lignée des malthusiens
Du Planning
Familial qui développait un programme d'élimination du grouillement
des nègres par l'avortement
à la politique des Etats Unis depuis Kissinger qui voulait empêcher
les pays pauvres de consommer les ressources naturelles en développant
la contraception dans le Tiers Monde
Emergence
du thème de la décroissance démographique et économique pour protèger
l'environnement 1970
Réorientation
de l'aide au développement des Etats Unis vers le contrôle des naissances
avec des dépenses
croissantes
Une politique
sous-traitée à des fondations privées et des organismes internationaux
pour éviter de choquer l'opinion dans les pays visés.
Kissinger NSSM 200 : Encourager la limitation des naissances dans les
pays pauvres, un
moyen de détourner les ressources naturelles en faveur des pays riches?
L'augmentation
de la population des pays pauvres est vue comme une menace sur la
sécurité des approvisionnements en matières premières des Etats Unis,
L'augmentation de la population de 13 pays-clefs risque
d'en faire des puissances régionales et Le rapport NSSM 200 déplore
l'alliance
de certains pays pauvres et du Saint Siège
1976 : Contourner
les réticences face aux politiques de planning familial chez les non-alignés
par un ciblage local.
Le chantage à l'aide alimentaire pour faire accepter une politique de
limitation des naissances est
envisagé
Un chantage
à l'aide alimentaire en 1966 à l'origine de la politique de révolution
verte en Inde
Des politiques toujours
d'actualité?
Source
Suivant en cela
son maître Jacques Yves Cousteau, Yves paccalet défend la
réduction des populations humaines pour sauver la planète:
Ecologisme
et haine de l'humanité. Chez Yves Paccalet.
Sites
Pensée Unique.
Nombreux comptes rendus d'articles scientifiques variés sur la
question
Climat sceptique. Les points
d'achoppement du mythe climat-paniquant.
Controverse scientifique
.Refroidissement
climatique de l'antarctique depuis 1957..Les
pingouins ont froid. et le climat ne se réchauffe pas. Source.
L'évolution
du CO 2 suit celle des températures et non l'inverse.
Le président tchèque climat
sceptique. Un prix nobel pour un
film de propagande climat planiquant. Critiques
contre Gore.
Leroux parle contre
le changement climatique au nom du pourquoi? Vapeur d'eau 95% de l'effet
de serre. Le CO2 suit la température. .Le
climat se refroidit.Leroux persiste et signe.
.Le changement climatique. pas
vrai pas grave?
.Refroidissement
climatique de l'antarctique depuis 1957. site.
climatsceptique modéré
(en). Vidéo
cliSmatsceptique.
.Le changement
climatique est une illusion.Un grand nombre de scientifiques contre
le GIEC. Le
biais des températures mesurées en ville. Les
effets d'annonce mensongers de la revue de référence
Nature.
.Sceptiques
du Global Warning. Manipulations
sur le sujet
Position de l'Eglise
L'environnementalisme,
une religion. Le Vatican
écologiste? . Eglise
climat sceptique? Les participants au colloque du Vatican.Une propagande
mais aussi un devoir de souci environnemental.
.Débat
sur le pessimisme climatique. Synthèse SB.
Autres débats écologiques
Contre les
éoliennes..Antiéoliennes.
impossibles sans thermique
La mort
des abeilles. .Le vrai
bilan de la sécheresse. le niveau des nappes
.TGV
anti écologique. face à l'avion. .Le
progrès technique diminue plus la pollution que les prohibitions
a Paris
.Subventions
vertes. l'écologie au service des grandes entreprises .
Agriculture
intensive et érosion des sols.La
mort des sols. vidéo dénonciation par
un agronome de l'agriculture chimique qui
tue les sols. extrait de ce
film.+ livre contre les
pesticides.
.OGM
toxiques et querelles de mesures.
.Tortillas
contre biocarburants. Rendements nuls et danger pour la terre .Contre
les nécro-carburants qui ravagent les sols. et augmentent
la consommation d'eau .
.Débat
sur le pessimisme climatique. Synthèse SB.
Réchauffement
: peut-on être catholique et CO2-sceptique ?
Dans sa livraison de
mars, le mensuel La
Nef publie une tribune de Philippe Conte
sur le réchauffement climatique. L'auteur s'en prend assez vivement aux
chrétiens (sont cités Décryptage
de Liberté politique et Monde
et Vie) qui restent sceptiques vis-à-vis de la thèse, dominante,
d'une origine humaine à ce réchauffement.
Sur
son blog, Patrice de Plunkett abonde dans
le sens de Philippe Conte. Il accuse les chrétiens sceptiques de commettre
une "faute morale" et de "n'écout[er] l'enseignement
de l'Eglise que dans les domaines qui leur plaisent."
Vos blogueurs estiment utile de
répondre à ces accusations, car elles peuvent porter atteinte
au sens du combat commun qui doit unir les catholiques.
1. Quel est l'objet du débat
sur le réchauffement ?
La problématique du réchauffement comporte
quatre composantes.
- Y a-t-il un réchauffement
?
- Ce réchauffement a-t-il une cause
principalement humaine - notamment les émissions de gaz carbonique
(CO2) ?
- Si oui, quelles conséquences
cela aura-t-il dans les décennies à venir ?
- Faut-il chercher à contrer
ce réchauffement - par quels moyens, et au prix de quels sacrifices
?
Le premier de ces points est résolu
: oui, on a constaté un réchauffement global d'environ 0,74°C au cours
du dernier siècle. Mais les trois autres questions nous paraissent
encore ouvertes.
Or la principale ligne de fracture
actuelle sur les changements climatiques ne passe pas entre les
tenants de deux thèses concurrentes. Elle oppose ceux qui estiment que
le temps du débat est terminé, et qu'il faut "passer
à l'action"; et ceux qui pensent que le débat doit demeurer ouvert.
C'est dans ce dernier camp que
se trouvent vos blogueurs. Ce post explique pourquoi, en se concentrant,
pour des raisons de (relative !) brièveté sur la deuxième des quatre questions,
qui se trouve en amont des troisième et quatrième (pour un aperçu de la
complexité de ces dernières, on renverra au très médiatique rapport
Stern et à sa
contestation par le statisticien Bjorn Lomborg.)
2. Le rapport du GIEC n'est
pas parole d'Evangile
Dans les conclusions qu'il a publiées le 2 février dernier, le Groupe
d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat estime
la relation CO2-réchauffement établie à "plus de 90%".
La tribune dans La Nef considère que le GIEC "ne donne qu'une
vérité scientifique" - ce qui nous paraît faire preuve de trop
d'indulgence à son égard.
Organisme dépendant le l'ONU, le
GIEC doit effectivement, selon ses statuts, être "neutre" (pdf)
en matière de politique - mais est en réalité une organisation au moins
autant politique que scientifique.
Loin d'être impartial, le président
actuel du GIEC, le Dr Pachauri, est
engagé aux côtés d'organisations de la gauche "verte", et a
déclaré en février souhaiter que les conclusions de son rapport "choquent"
l'opinion et les politiques.
Cela semble donner raison au président
tchèque Vaclav Klaus, qui estime
que le GIEC "n'est pas une institution scientifique : c'est une
institution politique, une sorte d'ONG de tendance verte."
Que le GIEC soit "politisé" (comme l'affirme
ce
membre démissionnaire) est d'ailleurs peu surprenant au regard
de sa structure : les membres du bureau du GIEC sont désignés par les
gouvernements (pdf).
3. Les arguments des CO2-sceptiques
ne nous paraissent pas fantaisistes
De nombreux chercheurs doutent du rôle
prépondérant du CO2 dans le réchauffement, au regard par exemples de phénomènes
cycliques tels que les variations dans l'énergie émise par le soleil.
Le sceptique le plus célèbre, en France,
est le géochimiste Claude Allègre. Après avoir
adhéré naguère à l'orthodoxie climatique, il a changé
d'avis et juge aujourd'hui "simpliste"
la théorie sur l'effet de serre.
Mais Claude Allègre est loin d'être
seul. Les anglophones pourront trouver un panorama des thèses
alternatives dans cette
série d'articles du quotidien canadien National Post
- ou dans un documentaire que diffusera ce soir (jeudi) la chaîne britannique
Channel 4 (bande-annonce).
Evoquons deux axes de la critique de la
thèse dominante.
- Le réchauffement actuel au
regard des cycles historiques
Ce n'est que dans les toutes dernières
décennies que l'émission de CO2 résultant de l'activité humaine a crû
de manière
sensible. L'école anthropogène voudrait donc que le réchauffement récent
soit aberrant par rapport aux variations historiques - c'est la fameuse
thèse de Michael
Mann : la courbe des températures millénaire monterait
brusquement au XXe siècle, telle une "crosse de hockey" (d'où
son surnom, schéma à droite).
Mais les méthodes de Mann sont contestées.
Le statisticien Edward Wegman qualifie
par exemple ses assertions d' "invérifiables." (critiques plus détaillées
ici
et ici).
A
l'opposé de Mann, des relevés dans des zones glaciaires (Goenland, Oural)
indiquent des températures plus élevées il y a mille ans qu'aujourd'hui
(schéma à gauche pour le Groenland, cliquer pour
agrandir; source.)
Enfin, les relevés concernant le siècle
passé (à droite, source)
montrent que l'augmentation de la température n'a pas été concentrée
dans les dernières décennies - celles où le CO2 a commencé à peser.
- Les variations dans l'énergie
émise par le Soleil
Si le réchauffement constaté n'est pas
causé principalement par le CO2, comment l'expliquer ? La principale
thèse concurrente est celle d'une augmentation,cyclique, de
l'énergie émise par le soleil. Cette thèse, défendue
notamment par le responsable des études spatiales de l'Académie
des sciences russe, s'appuie en particulier sur l'observation d'un réchauffement
climatique sur d'autres
astres du système solaire.
Les toutes prochaines années pourraient
nous éclairer sur la validité de cette thèse, puisque la quantité d'énergie
émise par le soleil serait
entrée dans un cycle décroissant depuis le milieu des années
1990, laissant présager une baisse des températures à l'horizon 2012-2015.
Précisons que nous évoquons
ces thèses non parce que nous y adhérerions sans réserve, mais pour dire
pourquoi la question de l'origine du réchauffement reste à notre
sens ouverte. Il est bien sûr presque impossible pour
des non-spécialistes, comme nous, de choisir entre ces thèses concurrentes.
Mais remarquons en passant que ce choix doit être excessivement difficile
même pour un spécialiste : personne ne peut être simultanément spécialiste
de tous les domaines qui entrent ici en jeu.
4. Le climat médiatique et
politique se dégrade
En revanche, un non-spécialiste peut observer
que des mécanismes sont à l'oeuvre pour peser, sans doute indûment,
dans le sens de la thèse anthropogène. On voit même poindre ce
que le cardinal Pell a
appelé une "hystérie bénigne ["mild hysteria"]
-[...] dangereusement proche de la superstition."
Le discours ambiant semble dominé par
une surenchère catastrophiste qui n'est plus que la caricature
de l a
thèse scientifique anthropogène.
Alors par exemple que le GIEC prévoit
une hausse maximale des océans de 0,6m en 2100 (il
prédisait 0,8m maxi il y a 6 ans), le documentaire d'Al Gore
Une Vérité Qui Dérange agite le scénario d'une hausse
de 6 mètres.
Le qualificatif d' "hystérique"
n'est pas excessif pour qualifier le ton par lequel Greenpeace
cherche à semer la panique - par exemple, dans ce
spot publicitaire où l'organisation subversive prétend que
dans quelques décennies "il ne restera plus de poissons dans la mer" du
fait du réchauffement.
Un des aspects les plus graves de ce climat
délétère est la tentative de diabolisation des chercheurs hétérodoxes
- accusés à l'occasion de "négationnisme".
Un journaliste de la grande émission d'information américaine 60 minutes,
à qui l'on demandait pourquoi il ne présentait dans un reportage que la
thèse anthropogène, a
répondu :
"Si j'enregistre une interview avec
Elie Wiesel, est-ce que je suis obligé, en tant que journaliste, [d'interroger
également] un négationniste ?"
Greenpeace est à la pointe de
la campagne pour discréditer ces chercheurs, en les accusant notamment
d'être corrompus par les compagnies pétrolières (l'organisation
y consacre même un
site) - avec succès, à en juger par la
campagne calomnieuse qui a visé le think tank AEI. Malheureusement,
on trouve cette thèse (conspirationniste ?) jusque chez
Patrice de Plunkett, pour qui le CO2-scepticisme ne serait
qu'une "rumeur" "née dans les secteurs industriels intéressés".
5. Un catholique est-il tenu
de croire à la thèse anthropogène ?
C'est l'honneur des chrétiens,
à travers l'histoire, de rester à l'écart des grands emballements idéologiques.
Pourtant Philippe Conte et Patrice de Plunkett semblent penser que l'enseignement
des Papes oblige à participer à celui-ci.
Philippe Conte rappelle l'enseignement
du Magistère sur le respect de la Création et le rejet du consumérisme
(Divini
Redemptoris, Centesimus
Annus, Compendium
de la Doctrine Sociale).
Mais il est surprenant de déduire
de cet enseignement que les catholiques seraient tenus d'adhérer à toute
théorie mettant en cause l'activité humaine. Ce n'est bien sûr
pas parce qu'une théorie scientifique semble conforter les idées des catholiques
- ou orienter vers des mesures qu'ils pourraient trouver désirables -
qu'elle est vraie. Sinon, ne devrait-on pas préférer le géocentrisme à
l'héliocentrisme ?
La véritable attitude catholique,
c'est le respect de la démarche scientifique et de la raison.
En novembre 2006, Benoît XVI déclarait
à l'assemblée plénière de l'Académie Pontificale des Sciences :
[L]es conclusions [de la prévision scientifique] doivent être guidées
par le respect de la vérité et par la reconnaissance honnête tant de
l'exactitude que des limites inévitables de la méthode scientifique.
Cela signifie bien évidemmment éviter les prévisions inutilement
alarmantes lorsque celles-ci ne sont pas étayées par des donnés
suffisantes ou vont au-delà des capacité effectives de prévision de
la science. Cela signifie cependant également éviter le contraire,
c'est-à-dire le silence, né de la peur, face aux problèmes authentiques.
6. Les dérives malthusiennes
de l'idéologie "verte"
Ce n'est donc pas parce que
la théorie anthropogène pousserait à prendre des mesures bénéfiques au
regard de l'enseignement de l'Eglise qu'elle est vraie. Mais peut-on d'ailleurs
considérer que, si cette thèse s'imposait, c'est vers ces authentiques
mesures de respect de la Création que l'on s'orienterait ? La
plus grande prudence s'impose, car c'est plutôt l'idéologie malthusienne
qui est en embuscade.
Mgr Schooyans a montré (doc)
dans son ouvrage La face cachée de l'ONU à quel point cette idéologie
imprègne l'organisation internationale. Les initiatives écologiques
de l'organisation n'y échappent pas : la Conférence
de Rio de 1992 sur l'environnement mettait déjà en cause la
croissance démographique dans le réchauffement.
Des ONG aussi mettent en oeuvre cette synthèse écologie-malthusianisme.
L'organisation Croix
verte internationale, créée à la suite de cette conférence
et présidée par Mikhaïl Gorbatchev, se fixe
pour mission d' "aider le développement en tenant compte des limites de
la nature" - par la promotion, notamment, de l'accès aux "soins de santé
qui favorisent une reproduction saine et responsable".
La thèse anthropogène
peut donc facilement glisser vers une idéologie mortifère : moins
d'humains, c'est moins de réchauffement climatique, plaident certains,
comme cet
éditorialiste. La convergence partielle entre l'écologie "verte"
et l'écologie chrétienne ne doit pas faire oublier que la première est
une composante de l' "antimoralité"
dont parle Benoît XVI.
Pour les chrétiens, en revanche,
l'écologie
humaine, qui implique le respect de la personne humaine,
est une partie essentielle du respect de la Création. Selon les mots de
Benoît
XVI :
En plus de l'écologie de la
nature, il y a donc une « écologie » que nous pourrions appeler « humaine
», qui requiert parfois une « écologie sociale ». Et cela implique pour
l'humanité, si la paix lui tient à cœur, d'avoir toujours plus présents
à l'esprit les liens qui existent entre l'écologie naturelle,
à savoir le respect de la nature, et l'écologie humaine.
* * *
Ne commettons certes pas l'erreur
symétrique de celle de M. Conte : ce n'est pas parce que la thèse
anthropogène peut faire beaucoup de mal qu'elle est fausse. Mais
la prudence devrait pousser les catholiques à exiger sur le sujet un débat
ouvert.
Le Salon Beige
(Pour réagir : écrire ici.)
Add. vendredi 9 mars : Une
première série de réactions ici.
Posted on mars 8, 2007
at 09:09 PM | Permalink
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